6.11.07

Une première


Malgré tous nos efforts, la réparation s’est avérée insuffisante. Devant l’impossibilité d’avancer par nos propres moyens, nous avons du faire appel à une aide extérieure, c’est à dire à un remorqueur d’assistance. Une grande première -pas très glorieuse il est vrai- pour le commandant -30 ans de nav’- son second -20 ans de nav’- pour le chef méca-20 ans de nav- son second -20 ans de nav’-, bref pas des marins nés de la dernière pluie, et pourtant il faut se rendre à l’évidence : il nous faut une semaine complète pour réparer pour de bon. Ici la mer est mauvaise, c’est dangereux de travailler avec un bateau en mouvement, les vivres arrivent au bout, l’équipage et les scientifiques en ont marre de se faire ballotter.

Dans cette partie du monde qu’est le pacifique sud ouest, déjà que la navigation est rare, alors pour trouver un remorqueur d’assistance ce ne fut pas facile. On fait donc appel à Euphrosine, fier navire de 25 mètres, coque en bois, propulsé par deux moteurs de 90 chevaux, (l’équivalent de deux voitures) alors que le notre en fait 800 !! Qu’a cela ne tienne, il est notre seule chance, saisissons là !

La remorque est passée ce samedi matin 20 octobre, et malgré les vagues qui nous détournent du droit chemin, nous progressons à la vitesse d’un homme qui marche vers luganville !! et oui, retour à notre port d’escale, quitté il y a peu.

Notre sauveur Euphrosyne.


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Coucou,

L'aventure à l'air passionnante, et si on ne sait pas qu'on est sur un blog on pourrait penser à un récit des aventures de Robinson Crusoë, sauf qu'heureusement pour vous vous n'êtes pas seuls au monde...

En tout cas le cadre à l'air magnifique et je t'envie rien que pour le soleil et les fonds marins...

Essaierai de suivre ton blog...

Laura (Marie-Charlotte)