6.11.07
La recherche
Les scientifiques nous expliquent un peu l’organisation générale de la recherche en France, et encore une fois, l’argent à son mot à dire. Mais heureusement pas partout. Par exemple, pour ce qui est de la tectonique des plaques et de la géodésie par exemple, il s’agit de constater des faits, de les comprendre, afin d’en déduire un processus. Cette réflexion a posteriori des phénomènes ne permet aucune anticipation, ou très peu mais sans aucune précision valable. L’échelle géologique est tellement immense par rapport à l’échelle de la vie humaine que dire « cette ile va encore subir de violents tremblements de terre dans les cinquante prochaine années » que s’en est ridicule ! çà reste vrai, appuyé scientifiquement, mais trop imprécis pour engager quelque chose. Et pourtant, 50 ans à l’échelle géologique confinent quand même à la précision diabolique. Il n’y a donc rien à gagner pécuniairement parlant dans ce genre de recherche. C’est donc de la recherche publique, avec des financements d’état. Il est quand même demandé un certain retour avec des publications pertinentes dans les journaux spécialisés. Il en va tout autrement dans des domaines plus sensibles tels que la chimie ou la biologie, où des financements privés interviennent mais demandent des résultats rapides, avec application commerciale à la clé. Il n’y a que très peu de recherche sur le long terme dans ces domaines. Les sciences de la terre sont donc encore dans une niche à but non lucratif.
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