dans les choux

Comme chacun sait, n'importe quel voyage entrainant un changement de latitude entraine par la même occasion un changement de fuseau horaire. Sans rentrer plus dans les détails, il s'avère qu'il est plus aisé de voyager vers l'ouest que vers l'Est. Bien nous en a pris de commencer notre périple par la Californie. Après 11 heures de voyage et 9 heures de décalage, nous sommes un peu perturbés de l'horloge biologique.
Ma vie estudiantine pas si lointaine m'ayant amené à rédiger un mémoire sur les troubles résultants du décalage horaire, j'ai donc essayé de mettre en application les préceptes émis par les scientifiques, à savoir: vivre tout de suite à l'heure du pays, éviter l'alcool, manger léger, et après une bonne nuit de sommeil, l'horloge interne aura repris ses repères et il n'y paraitra plus. Enfin, çà, c'est la théorie.
En pratique, on a pu dormir dans l'avion: on supporte ainsi mieux l'allongement de la journée à l'arrivée (décollé à 11 heures du matin, et posé à 17hOO après 11heures de voyage, ce sont des horaires qui font rever n'importe quel DRH). Vu la qualité de la bière ici, on se passera très facilement d'alcool, mais quand on cherche à manger léger, mieux vaut aller brouter un par terre de fleur. Au resto ou snack, tout est gras, même la salade. Bref on s'est couché un peu ballonnés.
Résultat des courses: je me suis réveillé à 03h00 du matin après quatre heures de sommeil et j'ai du réveiller Flo pour aller au petit dèj à 08h00 alors qu'elle dormait encore à poings fermés.
Moralité: dans la gestion du décalage horaire, mieux vaut avoir des gènes de marmotte que de s'être penché longuement sur le sujet.