Petit retour en arrière: avant de commencer à travailler dans ce chantier naval, je me suis octroyé un dernier week end de détente en partant faire un raid à ski de quatre jours dans les alpes italiennes.
Le récit et ces péripéties sont ici.
Les photos les mieux sont là
C'est un peu de la fainéantise de se reposer sur les écrits et les images des autres mais quand c'est très bien fait et qu'il n'y a rien à ajouter, je ne vois pas pourquoi je me priverais de cette facilité.
Au premier plan le modèle pour les photos, et au second plan, le narrateur, photographe, éclairagiste, porteur d'eau, organisateur, fournisseur de matos, conducteur et freure.
28.3.08
15.3.08
terrien depuis peu
Depuis début mars, j'ai changé de boite.
Encore diront certains ! çà frise l'instabilité rétorqueront les autres !
Pour le moment je ne navigue plus sur de fiers navires mais je les répare.
Je suis employé dans un chantier naval à Marseille et suis chargé de coordonner les réparations sur un navire le temps de son passage en cale sèche: logistique, sous traitants, différentes corporations du chantier, désidérata de l'armateur, caprices des uns et des autres, aléas météo, conventions syndicales, mentalités sudistes, planning hyper serré, impératifs commerciaux, pression financière et surprises de dernières minutes. Et puis quand ça se passe moins bien il y a les actes de malveillance, les mouvements sociaux, les problèmes de santé publique (amiante, ...), les coups de colère de la hiérarchie, les ordres et les contre-ordres, les décisions abracadabrantesques et j'en oublie certainement.
Me voici donc de plein fouet confronté au monde du management, où il faut allier, la technique, le social et le financier sans perdre son calme tout en prenant des décisions importantes dans un anglais approximatif. Bref le grand bain.
Ah oui, j'oubliais, le salaire de misère et les horaires de dingue.
Pour résumer, c'est de l'esclavage mais c'est super intéressant.
En ce moment, sur le chantier, il y a ces deux vieilles demoiselles: bateaux de croisière d'une compagnie tristement célèbre. Navires construits dans les années 70 et plein de surprises !!
Sur l'un deux, on démonte le gouvernail, l'hélice et l'arbre d'hélice. Voici deux petites photos pour donner une idée des échelles.
Encore diront certains ! çà frise l'instabilité rétorqueront les autres !
Pour le moment je ne navigue plus sur de fiers navires mais je les répare.
Je suis employé dans un chantier naval à Marseille et suis chargé de coordonner les réparations sur un navire le temps de son passage en cale sèche: logistique, sous traitants, différentes corporations du chantier, désidérata de l'armateur, caprices des uns et des autres, aléas météo, conventions syndicales, mentalités sudistes, planning hyper serré, impératifs commerciaux, pression financière et surprises de dernières minutes. Et puis quand ça se passe moins bien il y a les actes de malveillance, les mouvements sociaux, les problèmes de santé publique (amiante, ...), les coups de colère de la hiérarchie, les ordres et les contre-ordres, les décisions abracadabrantesques et j'en oublie certainement.
Me voici donc de plein fouet confronté au monde du management, où il faut allier, la technique, le social et le financier sans perdre son calme tout en prenant des décisions importantes dans un anglais approximatif. Bref le grand bain.
Ah oui, j'oubliais, le salaire de misère et les horaires de dingue.
Pour résumer, c'est de l'esclavage mais c'est super intéressant.
En ce moment, sur le chantier, il y a ces deux vieilles demoiselles: bateaux de croisière d'une compagnie tristement célèbre. Navires construits dans les années 70 et plein de surprises !!
Sur l'un deux, on démonte le gouvernail, l'hélice et l'arbre d'hélice. Voici deux petites photos pour donner une idée des échelles.
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