25.2.10

Luang Nam Tha

Le parc national de Luang Nam Tha est (d'apres notre guide papier), l'un des rares projets d'écotourisme réussi en asie, nous avons donc décidé d'y faire une halte afin de profiter de ce parc.
Nous avons ainsi participe a un autre "eco-trek". Je pense que cette notion fera bientôt l'objet d'un message a lui tout seul.
Nous avons donc eu droit a des paysages sympas

Des rizières sèches (saison sèche oblige)
Une population désireuse de vendre sa production artisanale:

Tenue traditionnelle des habitantesUn chemin très engage nécessitant des notions d'équilibre importantes.
traversée de rivière sur un pont de bambou
Des repas a même la nappe en feuille de bananier:

ou autre repas typiquement Lao.On leur a refait le coup des ballons, ca marche toujours aussi bien .....

Frontiere





L'étape Thaïlandaise touchant a sa fin, nous nous dirigeons vers la frontière par un éprouvant et très inconfortable trajet en bus vers le nord est du pays.
Une bonne nuit de repos et le matin après un magnifique lever de soleil sur le Mekong, nous passons le frontière.
C'est ce fameux Mekong que l'on traverse d'un coup de pirogue et qui permet d'arriver terre Laossienne. Le Mekong est anormalement bas cette année, et la navigation y est interdite.

Cela perturbe un peu nos plans car nous espérions y faire une croisière de 2 jours, nous nous adaptons et modifions notre parcours pour faire une étape dans le parc naturel de Luang Nam Tha.

22.2.10

Rappel

Apres avoir donne leur version de la croisière en mer d'Adaman, l'equipage a continue a conter la suite de ses vacances sur le site suivant:
http://cerruti-souvenirsdefamille.blogspot.com/

Ils sont rentres en France, et de notre cote on part pour le Nord du Laos.

21.2.10

Célesteville

On a visite visiter un centre de conservation des éléphants, comprenant un hôpital, un centre d'éducation, nous avons assiste a la baignade, a un spectacle, a des soins, bref, a de bons moments en compagnie des éléphants.
On a fait la bise a Babar et Celestine.

Bambou-lievable

"Unbelievable" en anglais veut dire incroyable.
Et c'est vrai que c'est incroyable le nombre de trucs que l'on peut faire avec du bambou.
Ça aurait pu être bamboula dans la jungle, bambou fait tout, ou ribambouelle d'applications, le choix de titre fut complique.
Toujours est il que le bambou poussant en abondance ici, les Thai font énormément de choses avec.
Les as de la machette a l'œuvre:


Cuisson du riz et ébullition de l'eau dans du bambou vert:
Le cuistot cuisine dans du bambou:
Résultat:
Les couverts, les gobelets, les "assiettes" tout est en bambou:

Petit déjeuner sous la même forme:

Karen-nement coloré

Les femmes Karen sont admirables: malgré des conditions de vie pas faciles, elles sont toujours bien habillées, très propres, tenue traditionnelle très colorée, et souvent avec des bijoux.
En voici quelques une:




19.2.10

Eco-trek

Si vous êtes de fidèles lecteurs, vous vous rappelez sans doute de l'épisode de Wailapa, au Vanuatu (pour les autres, c'est ici). Cette incroyable expérience nous ayant vraiment enthousiasmé, nous avons décidé de remettre ca. Par contre, comme ici il y a deux enfants avec nous, il fallait que ce soit un peu plus encadré.
On s'est donc tourne vers un organisme d'eco-trekking qui propose exactement ce que nous cherchions: c'est a dire une découverte des tribus totalement hors des sentiers battus.
Il faut savoir que les très très nombreuses agences de trekking de Chiang Mai partent TOUTES dans la même région, proposent TOUTES une ballade a dos d'éléphant (devenue une industrie) et une descente en radeau de bambou (même s'il n'y a pas d'eau).
Ce sont ces autoroutes touristiques -que nous avons fréquentés en Australie- dont nous avons cette fois voulu nous tenir a l'ecart.

C'est donc dans le sud ouest de Chiang Mai, sur les hauteurs de Mae Sariang, dans les campagnes reculées, que notre guide nous a emmené a la découverte du peuple Karen.

Afin de vous éviter un message complet d'ethnologie, voici quelques photos.
Mais quand meme, notre guide nous a parle de la culture Karen, des us, des coutumes, des tatouages, de l'agriculuture, de la scolarite, des traditions, des croyances, du mode de vie, bref, un bel apercu de l'ethnie majoritaire.

Voici le village de la première nuit, très rustique, très recule.


La maison qui nous accueille pour la nuit.
Les enfants français essayent de convertir les enfants Karen au jeu du "Jungle speed"

Yann a ressorti ses ballons:

Repas local:

Notre hote:

Trois jours a pied avec de nombreux passages de rivières

L'entrainement au lance pierre, l'arme de chasse locale
Le Tupperware naturel (feuille de bananier)

Repas au baguettes taillées dans le bambou Atelier de tissage: pas pour les touristes, mais pour leurs besoins.
Encore un passage de rivière
Les locaux pèchent a la main, et stockent le poisson dans leurs bouches
La cabane en pleine jungle sera notre logement la seconde nuit.

On s'est bien sur baigne
Le troisième et dernier jour nous avons traverse une grotte en remontant un cours d'eau
L'entrée de la grotte
La progression au flambeau
La sortie
La troupe en marche vers la sortie
Flo a la sortie:
On a quand même beaucoup marche pendant ces trois jours:

Photos de Bangkok

Comme promis, voici quelques cliches de la capitale.

On était vraiment seul, c'était très très chouette de visiter de tels monuments en se croyant chez soi.
Explication de cette effervescence: ici c'est la fin de l'année, le nouvel an chinois était pour le lendemain, c'était donc une cohue sans nom sous un soleil de plomb.
Mais belle visite quand même grâce a la visite en Français.

Le palais royal:

Parmi toutes les statuts de Bouddha (assis, debout, couche, en émeraude,...) on ne vous en montre qu'une.
Flo en visite:
Et puis il y a tout ce qui ne se montre pas en photo:
La chaleur suffocante
La pollution étouffante
La circulation dantesque
La cruauté envers les piétons
Les échoppes omniprésentes pour acheter de la nourriture
Les odeurs, les saveurs de la cuisine asiatique
Les préparatifs pour le nouvel an chinois
Les arnaques des "tuk-tuk" (transports collectifs)
La mauvaise foi des taxis
Les problèmes de communication car l'anglais est peu pratique
Les rabatteurs et tous les opportunistes
Ca reste une grande ville touristique, je pense que les étrangers doivent penser la même chose après un passage a Paris.

Heureusement on ne s'est pas trop attarde. Direction Chiang Mai et la province du Nord.